Et l’écologie ?

Et l’écologie ?

Il y a plusieurs moyens d’apporter sa contribution à rendre la planète moins polluée, que ce soit dans sa vie personnelle ou dans sa vie professionnelle.

Dans la vie professionnelle notamment en informatique le choix du matériel (serveur, stockage, switch, …) est important mais pas suffisant. En effet le logiciel a une part plus importante que le matériel à la fois sur la consommation énergétique directe induite par la consommation électrique des équipements (serveur, stockage, switch, … ) et sur la consommation énergétique indirecte induite par la climatisation pour diminuer la dissipation thermique.

Alors pourquoi le choix du logiciel a-t-il un impact plus importante que le choix du matériel ?

Le premier levier est la consolidation des composants du Data Center en les virtualisant (SDDC : Software Defined Data Center). L’hyperviseur de par ses algorithmes d’optimisation et notamment la mémoire, a le meilleur taux de consolidation du marché. Avec vSphere vous hébergerez plus de VMs sur un serveur physique qu’avec tout autre hyperviseur. Ainsi, dans le DC, il y aura moins de serveurs physiques, donc moins de connectiques réseaux, moins de connectiques stockage réduisant ainsi le nombre de switches réseaux et SAN. La consommation électrique est réduite, la dissipation thermique aussi, le DC peut-être plus petit.

En plus du fort taux de consolidation possible, les fonctionnalités intégrées à l’hyperviseur permettent également d’obtenir des gains de consommations. DPM (Distributed Power Management), DRS (Distributed Ressource Scheduler) et vMotion fonctionnent conjointement pour optimiser l’utilisation des ressources sur un minimum d’hyperviseurs. DPM va analyser la demande de ressource et définir combien d’hyperviseurs sont nécessaires pour honorer cette demande, s’il y a trop d’hyperviseurs, il va demander à vMotion de déplacer à chaud les VMs afin de les concentrer sur un nombre réduit d’hyperviseur, ceux qui se retrouve sans VMs seront arrêter physiquement. Si DRS se rend compte que la demande s’accroit et que les ressources risques de ne plus être suffisantes, il va demander à DPM de démarrer le nombre d’hyperviseurs nécessaires et à vMotion et de déplacer certaines VMs afin d’équilibrer les charges entres eux. Pour que cela fonctionne, les serveurs physiques doivent supporter l’un des protocoles suivants : IPMI, ILO ou WOL.

 

Grace à la virtualisation du réseau et de la sécurité, tous les trafics de communication Est-Ouest (trafics intra DC) qui représentent environ 80% du trafic total, se font sans passer par le coeur de réseau car les fonctionnalités de routage, switch et firewall sont directement intégrées dans l’hyperviseur. En évitant ainsi de passer par les équipements physiques (voir illustration ci-dessous), cela permet de réduire en nombre et/ou en taille ces équipements.

 

Et ceci peut encore être optimisé ! Grâce aux tableaux de bord vRealize Operations (vROps) :

Vous pouvez connaitre les VMs qui ont été déployées, démarrées mais pas ou plus utilisées. Elles consomment tout de même de l’espace de stockage et des ressources processeur et mémoire :

 

Vous pouvez lister les VMs déployées mais éteintes depuis un certain temps qui consomment de l’espace stockage :

 

 

Une étude IDC détaillée (en Anglais) explique les calculs qui ont permis de mesurer les gains obtenus grâce à la virtualisation de l’ensemble des composants du Data Center et elle estime que les solutions VMware ont permis d’économiser 450 millions de tonnes de CO2 depuis la création de la société VMware : https://www.vmware.com/content/dam/digitalmarketing/vmware/en/pdf/company/vmw-data-center-energy-and-carbon-emission-reductions-through-compute-storage-and-networking-virtualization.pdf

Farid BENREJDAL

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