Déployer des VMs dans et via Kubernetes

Déployer des VMs dans et via Kubernetes

Les applications sont souvent composées de PODs Kubernetes et de VMs. L’exemple le plus commun que l’on retrouve est, une base de données sous forme de VM et le reste de l’application sous forme de PODs. Par reflexe, à tort ou à raison, ce qui nécessite de la persistance de données est mis sous forme de VMs.

La plateforme vSphere with Tanzu est une plateforme permetant elle aussi d’héberger simultanément et nativement des PODs Kubernetes et des VMs.

Jusqu’à présent les VMs et les PODs étaient déployées via des méthodes différentes et connectés sur des réseaux différents, ce qui pouvait engendrer pour les développeurs un délai de mise à disposition d’environnement de développement et des risques d’échecs de connexion. En effet, les développeurs devaient demander à l’équipe qui gère l’infrastructure, le déploiement d’une VM avec une expression de besoin.

Pour diminuer l’impact temps et les risques d’erreur, les équipes d’infrastructure ont mis en place des outils d’automatisation via un système de ticketing ou via un portail self-service pour donner ainsi une certaine autonomie. Le déploiement est bien simplifié mais ce n’est pas encore suffisant car ça implique au développeur l’apprentissage et l’utilisation d’outils supplémentaires et de récupérer les modalités de connexions à la VM déployée. Le portail self-service n’est pas désuet pour autant, il a beaucoup d’autres valeurs comme la gestion de la gouvernance, j’espère avoir l’occasion d’écrire un article dessus pour les détaillées.

Schéma de principe montrant un développeur qui click sur son portail pour déployer une VM qui sera connectée à un réseau.
Ce même développeur utilise la commande Kubernetes kubectl pour déployer ses PODs. Kubernetes utilise son propre réseau.

Depuis vSphere 7U2a il est désormais possible de provisionner des VMs de la même manière que l’on déploie des PODs, en utilisant la commande kubectl de Kubernetes. Pour être plus précis, depuis le début de vSphere with Tanzu (à l’origine ça s’appelait Projet Pacific) il était possible de déployer des Machines virtuelles à partir de Kubernetes, elles étaient cependant réservées aux usages internes de Kubernetes comme pour la création de Tanzu Kubernetes Cluster.

Désormais le développeur peut lui aussi déployer ses propres machines virtuelles, elles seront en plus connectées au même réseau que les pods. La perte de temps et les risques d’erreur sont ainsi éliminés. J’ai fait le test sur mon environnement de démonstration qui est mutualisé avec mes autres collègues, ça prend moins de 3 minutes pour avoir une base MongoDB fraîchement installée à partir d’un Linux Ubuntu complètement vierge.

Schéma de principe montrant un développeur qui utilise fois la commande Kubernetes kubectl pour déployer ses PODs et ses VMs.
Le tout sera connecté au même réseau Kubernetes

 

Quels sont les périmètres de chaque persona ?

Il y en a deux, le fournisseur de ressources et le consommateur. Le fournisseur est l’administrateur de l’infrastructure qui va présenter les ressources à consommer et si nécessaire les caper. Le consommateur est le développeur qui va utiliser ces ressources via Kubernetes pour développer son application.

La personne de l’infrastructure avec son outil habituel (vSphere client), créé un Namespace de ressources, octroi les droits d’accès au développeur, définir les classes de service (nb de CPU, quantité de RAM) auquel le développeur aura le droit d’utiliser et la librairie d’image de VM qu’il pourra utiliser.

Le développeur se connecte via son compte au Namespace fourni et créé ainsi ses fichiers YAML afin de définir ses besoins en ressources pour sa ou ses machines virtuelles et s’ils le souhaitent, il peut la ou les personnaliser afin d’y installer ses outils et les services dont il a besoin.

En résumé, vSphere with Tanzu laisse le choix au développeur d’avoir ses composant applicatifs développés et hébergés sur des PODs ou sur des VMs et ce en utilisant le même outil, le même réseau et la même plateforme. Il y gagne ainsi en temps de déploiement, de développement et en agilité.

 

Si vous souhaitez soulevez le capot, je vous invite à lire cet article : Etapes pour la création de VM via kubectl

Farid BENREJDAL

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